La nouvelle carte des régions est définitivement adoptée. Des 22 régions françaises, il n’en restera plus que 13. Ce nouveau découpage prendra effet en 2016.

La nouvelle carte des régions
Si l’Île-de-France, la Bretagne, la Corse, le Centre, les Pays de la Loire, et la Provence-Alpes-Côte d’Azur ne sont pas impactées, certaines régions s’étendent à l’image de l’Aquitaine rejointe par le Poitou-Charentes et le Limousin. Le Languedoc-Roussillon est regroupé avec les Midi-Pyrénées, L’Auvergne avec la région Rhône-Alpes, la Bourgogne avec la Franche-Comté, l’Alsace avec la Lorraine et la Champagne-Ardenne, la Haute-Normandie avec la Basse-Normandie et, enfin, le Nord-Pas-de-Calais avec la Picardie.

Quel impact pour les régions ?
Si, en fusionnant, certains régions vont pouvoir allier leurs forces et développer de manière commune leur industrie et leur tourisme, force est de constater que les conséquences économiques semblent peu favorables à ces nouvelles régions. Certains estiment à 28 milliards le montant des subventions qui ne seraient plus allouées aux régions. Cela pourrait avoir un impact négatif sur la participation des collectivités à la vie de l’entreprise et se répercuter sur l’emploi. En outre, les régions devraient être amenées à obtenir une plus grande liberté de gestion, notamment en ce qui concerne les infrastructures routières et l’éducation, la question est de savoir à quel point la réduction des subventions impactera tous ces développements.

Quelles économies pour le gouvernement ?
L’objectif est de réduire la dotation globale versée par l’Etat aux collectivités. D’un montant de 40,1 milliards aujourd’hui, le gouvernement ambitionne de faire chuter ses financements pour réaliser des économies dans le cadre de la réduction des dépenses publiques. Il pense pouvoir réaliser de substantielles économies budgétaires à hauteur de 10 milliards d’euros en 10 ans.

le 05 / Mar / 2015