La France se situe à un niveau de performance en dessous de la moyenne européenne en ce qui concerne la proportion d’entreprises ayant conduit avec succès une innovation (45 %). Les entreprises françaises investissent un peu moins en moyenne que leurs voisines dans la recherche, ce qui ne leur permet pas de défendre suffisamment leurs avantages concurrentiels.

R&D et subventions pour booster la croissance des PME

Les entreprises innovantes présentent pourtant un meilleur taux de pérennité que les entreprises « classiques » d’après une étude réalisée par Oséo. Plus de 9 entreprises innovantes sur 10 sont pérennes à 5 ans alors que ce taux est de 2 en moyenne. Cependant, mettre au point une technologie ou un service de R&D prend du temps. Or c’est bel et bien une course contre la montre que mènent ces entreprises innovantes pour développer et lancer leur produit. Depuis 2005 l’Etat a donc développé un plan d’action ambitieux afin d’encourager la recherche et l’innovation chez les PME à travers le crédit d’impôt recherche (CIR) ou le statut de jeune entreprise innovante (JEI) par exemple.

 

Oser les pôles de compétitivité

En 2012 près de 80 nouveaux projets de recherche émanant de pôles de compétitivité ont été subventionnés par l’Etat. Depuis le lancement de ces pôles en 2005, 5 milliards d’euros ont été dépensé en R&D dont 1,3 milliards par l’Etat. Les pôles visent à rassembler les forces régionales autour de laboratoires de recherche, d’universités et d’entreprises innovantes, et autour de thématiques précises. Pour faire partie d’un pôle, il faut être intégré en amont dans leur constitution, souvent portée par de grands groupes industriels. Les start-up qui s’y installent peuvent ainsi bénéficier d’avantages directs : transfert des connaissances, moyens de production adaptés et centres de recherche à proximité, accès simplifié aux subventions…