La France est le premier pays producteur de vin au monde et le troisième exportateur mondial. Avec une consommation du vin de plus en plus internationale de multiples changements sont intervenus en termes de production, de consommation et d’offre. La filière française doit s’adapter aux nouveaux impératifs et nouvelles attentes du marché. Un certain nombre de dispositifs existe pour les acteurs de la filière viti-vinicole pour les aider à se développer ou à réorienter leurs activités.

Etat des lieux de la filière viti-vinicole

Depuis une dizaine d’années, le marché européen a fortement évolué. La France, qui reste la référence en terme de qualité de produits doit compléter son offre avec des vins produits en très grands volumes pour progresser sur les marchés de masse. Elle doit être présente sur toute la gamme, et positionner correctement chacun de ses vins en tenant compte à la fois du potentiel de chaque vignoble et de la demande des marchés.

L’offre vinicole s’articule aujourd’hui autour de deux grands types de produits :

  • Les vins de terroirs produits par des entreprises familiales. L’offre est bâtie sur la qualité, l’origine et la typicité des vins (appellation AOC par exemple),
  • Les vins répondant au marketing de la demande, des vins de grandes entreprises, produits en très grandes quantités et capables de s’adapter aux marchés internationaux.

Les projets aidés

Face à l’ouverture du marché et afin de continuer à produire de vins de très grande qualité, des mesures ont été mises en œuvre afin de protéger la filière viti-vinicole française.

Sont entre autres aidés :

  • les investissements matériels de production,
  • les investissements liés à la protection de l’environnement et/ou à la réduction de la facture énergétique,
  • l’embauche de nouveaux salariés,
  • les projets de développement export,
  • les travaux de rénovation et de modernisation des chais,
  • les projets de réorientation de l’activité.

Des rapports sont ainsi fréquemment rendus au ministère de l’agriculture sur des plans de restructuration de la filière, comme le rapport VIN/VIN par Michel ROMEGOUX sur la mise en place d’un dispositif stratégique et prospectif de la valorisation du secteur à l’horizon 2020, appuyé sur des mesures de soutien public.