Les PME françaises ont créés le plus d’emplois en 20 ans. Elles ont créés 2,3 millions d’emplois pour 2,8 millions de créations au total. Les secteurs qui ont été les plus dynamiques sont la restauration, l’hôtellerie, les télécommunications ou encore l’informatique. Signe de ce dynamisme, les PME françaises ont plus innové que leurs concurrentes européennes, entre 2004 et 2006, un quart d’entre elles ont lancé des produits innovants. Cependant, elles n’arrivent pas à faire jeu égal avec leurs homologues Allemandes ou Britanniques. La France a du mal à faire émerger des PME de taille internationale, en partie expliqué par une forte désindustrialisation ces dernières années. Les PME ne jouent qu’un rôle secondaire dans les exportations françaises, elles n’en représentent que 18%. Ces phénomènes peuvent s’expliquer à cause du coût du travail plus élevé en France que dans les autres pays de l’Union.

Ainsi, le tissu des PME française reste dynamique et doit faire face aux défis du recrutement, avec des secteurs qui embauchent à grande échelle tels que l’industrie mécanique qui compte recruter 40 000 salariés sur les 5 ans à venir ou l’informatique qui va employer 30 000 personnes. La stratégie des PME française est de recruter des jeunes diplômés, l’APEC s’est fixé de multiplier par 4 le recrutement de jeunes cadres en 2012. Une problématique se pose, les jeunes diplômés sont davantage intéressés de travailler dans des grands groupes. En effet, ces grosses structures permettent aux jeunes d’être accompagnés par des managers contrairement aux PME qui demandent à ces derniers d’être opérationnels le plus rapidement possible. De plus, la notoriété, la mobilité et les perspectives d’évolution sont dites être meilleures dans les grandes entreprises. Face à ce constat, les PME ont décidé de réagir. En 2007, 45% des patrons de PME ont améliorés l’organisation en offrant plus de flexibilité, des systèmes de récompenses ont été instaurés et des plans de formation ont été mis en œuvre.

Les dirigeants de PME négligent souvent les dispositifs publics de soutien au développement économique des entreprises de par leur méconnaissance de ces aides et du temps qu’il faut y consacrer pour remplir les dossiers de demande de subventions. Ces aides et subventions ont été instaurés afin de remplir des objectifs de développement économique (innovation, export, emploi, développement durable, etc.). Des aides financières privées et publiques sont disponibles pour les entreprises souhaitant créer de l’emploi. Elles peuvent se présenter sous la forme de subventions, de prêts à taux zéro ou prêts à taux réduits ou encore d’exonération de cotisations et s’intègrent souvent dans un plan de développement à 3 ans de l’entreprise qui comprend des investissements matériels, de l’innovation ou de l’export.